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Schweizerische Eidgenossenschaft - Webinhalte über Puigdemont
'Vive la Catalogne libre !'', a-t-il lancé à ses sympathisants.
Puis, après quelques courtes minutes de discours, Carles Puigdemont, qui avait fui l'Espagne en 2017 pour échapper aux poursuites le visant pour son rôle dans la tentative avortée de sécession de la région, a disparu du podium et la police a perdu sa trace.
Selon les Mossos d'Esquadra, la police catalane, qui ont mis en place un dispositif policier pour le retrouver, il a 'pris la fuite, profitant du nombre de personnes qui l'entouraient, à bord d'un véhicule que la police a tenté d'arrêter, en vain'.
'Le dispositif prévoyait une arrestation menée de manière proportionnée et au moment le plus approprié afin de ne pas générer de troubles à l'ordre public', ont-ils ajouté, indiquant avoir procédé à deux arrestations liées à de brefs incidents près du Parlement.
Mais ce sont surtout deux des membres des Mossos eux-mêmes qui ont aussi été arrêtés pour leur rôle présumé dans la fuite de M.
Puigdemont, toujours activement recherché jeudi soir.
L'un d'eux est soupçonné d'être le propriétaire de la voiture qui a permis au dirigeant catalan de 61 ans de s'enfuir.
Et certaines voix s'élèvent déjà pour critiquer le rôle des Mossos dans ce qui peut s'apparenter à un fiasco pour des forces de police dont l'action avait déjà été mise en cause au moment de la crise de 2017.
Malgré la loi d'amnistie négociée par le premier ministre espagnol Pedro Sanchez en échange du soutien de Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), le parti de Carles Puigdemont, ce dernier est toujours recherché en Espagne : très critiquée par l'opposition, cette loi d'amnistie est au cœur de multiples débats juridiques et le 1er juillet.
La Cour suprême a décidé qu'elle ne s'appliquait qu'à certains des délits reprochés au dirigeant indépendantiste.
'Une humiliation insupportable.
Une de plus.
C'est douloureux d'assister en direct à ce délire, dont (Pedro Sanchez) est le principal responsable', a fustigé le président du Parti populaire (PP, droite) Alberto Núñez Feijóo sur X.
Et si Carles Puigdemont ne s'est finalement jamais rendu au Parlement pour participer à l'élection de Salvador Illa, son nom a été en revanche applaudi par des députés au moment de son appel pour participer au scrutin, dont Junts per Catalunya avait demandé, en vain, le report.
Après des mois de tractations depuis les élections de mai qui avaient vu les socialistes devancer le parti de Carles Puigdemont, mais sans obtenir la majorité absolue, un accord de coalition a finalement vu le jour la semaine dernière.
Notamment soutenu par les séparatistes de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), au grand dam de Junts, il a permis l'élection avec très exactement les 68 voix nécessaires jeudi de l'ex-ministre de la Santé de Pedro Sanchez, Salvador Illa.
Ce dernier devient ainsi le premier président de l'exécutif catalan à ne pas être issu des rangs d'un parti nationaliste depuis 2010.
Le Parlement de Catalogne doit élire jeudi le socialiste Salvador Illa au poste de président de la région.