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Schweizerische Eidgenossenschaft - Webinhalte über Tamedia
le 24 Heures deviendra le titre phare de l'Arc lémanique.
'À ce jour, nous ne savons pas encore s'il y aura, par exemple, une seule ou deux rédactions entre Lausanne et Genève', a dit M.
Bärtschi.
Toutes les marques 'print' de Tamedia continueront d'exister, ont insisté les deux dirigeants.
Le Matin Dimanche, également en main de Tamedia, subsiste donc aussi.
Des restructurations sont toutefois prévues au sein de ces différentes rédactions, et non des moindres.
Tamedia supprimera 'probablement' 90 postes.
Là encore, ses dirigeants n'ont pas voulu donner davantage d'informations mardi, ne précisant pas où, quand et comment ces postes seront biffés.
Au niveau suisse, durant le premier semestre 2024, Tamedia était dotée en moyenne de 620 postes de journalistes en équivalent plein temps, a précisé le groupe.
Pour les postes supprimés dans les imprimeries et les rédactions, des plans sociaux avec des possibilités de retraite anticipée vont être appliqués.
Tamedia va aussi proposer 'un accompagnement et des conseils personnalisés', ainsi qu'un 'soutien financier' pour des programmes de développement et de reconversion.
Le coût total de la restructuration est chiffré à 29,9 millions de francs.
L'annonce de ces nouvelles stratégies et grosses restructurations a suscité une avalanche de vives réactions le jour même.
Syndicats des médias, sociétés de rédacteurs, gouvernements et partis politiques se sont montrés très critiques et inquiets.
Syndicom a 'sévèrement critiqué le licenciement collectif'.
Il demande à Tamedia de revoir sa stratégie d'entreprise, de conserver les imprimeries et de préserver autant d'emplois que possible.
Le plan social doit également être amélioré.
Impressum dénonce pour sa part une décision 'catastrophique et démesurée', alors que les titres du groupe sont globalement rentables.
Il demande un moratoire sur les licenciements pendant plusieurs années.
Les rédactions romandes de Tamedia ont également vivement réagi.
Réunies à la mi-journée en assemblée générale, elles dénoncent 'avec force le plan de réorganisation et de restructuration', un projet 'mortifère'.
Elles en appellent à une 'révision de ce plan radical et à un sursaut citoyen et politique pour la sauvegarde d'une presse de proximité et de qualité'.
Les États de Vaud et Genève ont respectivement exprimé leur 'vive inquiétude' et 'consternation'.
Ils craignent un 'appauvrissement' de la presse romande.