vous avez la possibilité de publier un article lié au thème de cette page, et/ou à cette région:
République Française - -Une plateforme d’information et de promotion.
Lie le contenu à votre site Web gratuitement.
République Française - Contenu Web à propos de Laurence Tubiana
Laurence Tubiana a annoncé ce lundi 22 juillet qu'elle renonçait à être la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) au poste de Première ministre, en raison des critiques à son encontre.
Pour la coalition de gauche, c'est la deuxième renonciation après celle d'Huguette Bello.
Tubiana, mise en avant par une partie des partenaires du NFP, qui se déchire depuis quinze jours sur une candidature commune au poste de Premier ministre, était jugée trop 'Macron-compatible' par les responsables de La France insoumise (LFI).
Visiblement touchée par les critiques à son encontre, et bien que désireuse de servir le NFP, Tubiana a annoncé son retrait de la course.
L'ex-présidente du directoire de l'Agence française de développement a commenté qu'elle se retirait avec regret.
Sa candidature avait pourtant été soutenue par les socialistes, les écologistes et les communistes.
Plusieurs personnalités de ces camps politiques ont déjà exprimé leurs regrets après l'annonce de son retrait.
Le secrétaire national des socialistes a réagi en déplorant cette décision.
Quelques jours après le retrait d'Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion, dont le nom avait été proposé par les communistes mais qui n'avait pas convaincu les socialistes, c'est le deuxième échec du NFP à s'entendre sur un nom.
Laurence Tubiana a conclu dans son communiqué que le NFP devait attendre un appel d'Emmanuel Macron et une injonction à former le nouveau gouvernement avant de proposer un nom pour Matignon.
Le député des Bouches-du-Rhône a estimé que le NFP devait attendre cette injonction avant de proposer un nom, réitérant son opposition à un choix par le biais d'un scrutin ouvert aux députés du NFP, une solution pourtant privilégiée par la majorité des partenaires de la coalition de gauche.
Les socialistes avaient réclamé vendredi dernier une décision d'ici le mardi 23 juillet, une perspective qui semble désormais inatteignable.