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République Française - Contenu Web à propos de Celtics – Mavericks
Après une semaine sans match, les Celtics du Massachusetts ont enfin repris la compétition.
Ils ont eu l'occasion de prendre la tête après cette première manche, à l'issue d'une rencontre globalement maîtrisée face aux Mavericks de Dallas.
Le grand homme de la soirée a été Kristaps Porzingis, avec 20 points, 6 rebonds et 3 contres.
Il a été étincelant en première mi-temps pour son retour avec les Celtics, après plus d'un mois d'absence.
Le Letton a fait bien plus que soutenir Jayson Tatum (22 points, 6 rebonds, 3 interceptions, 3 contres) et Jaylen Brown (16 points, 11 rebonds, 5 passes) dans ce Game 1.
Côté Mavericks, Luka Doncic (30 points, 10 rebonds) a fait ses chiffres, notamment après la pause lors du meilleur passage des Texans, mais il n'a pas pu s'appuyer sur un Kyrie Irving des grands soirs (12 points à 6/19).
Un chiffre résume la contre-performance de Dallas : seulement 9 passes décisives, dont une pour Luka Doncic.
Dans une ambiance de dingue, le premier quart-temps a d'abord été équilibré, car les Celtics allumaient sans succès à 3 points et les Mavericks tenaient (presque) miraculeusement, malgré plusieurs secondes chances accordées et grâce à quelques balles perdues.
C'est alors que Kristaps Porzingis est entré en jeu et tout a basculé : il a puni avec aisance les Mavericks, dissuadé un paquet de shoots et apporté une énergie contagieuse à tous ses coéquipiers.
La salle s'est enflammée, les 3 points sont tombés en conséquence, et les Celtics ont conclu cette période sur un 23-5 ! Les Texans étaient KO debout (37-20).
Dallas a tenté de s'accrocher tant bien que mal, mais Kristaps Porzingis était tout simplement intenable dans cette première période et il ne cessait de mettre à mal la défense texane, sans forcer.
À l'image de Luka Doncic, les hommes de Jason Kidd étaient dépassés et Jaylen Brown s'est joint à la fête, tout en agressivité, pour assommer un peu plus ses adversaires.
Le public de Boston pouvait savourer puisque ses joueurs répondaient présents et prenaient surtout confiance au fil des minutes, collectivement.
Une véritable leçon, ni plus ni moins, malgré un léger mieux sur la fin pour les visiteurs (63-42).
Le retour des vestiaires a été compliqué pour les Celtics, qui arrosaient à gogo et voyaient les Mavericks revenir, sous l'impulsion de Kyrie Irving et Luka Doncic, qui se rachetaient de leur première mi-temps ratée et faisaient redescendre l'écart sous les 10 points ! Les solutions manquaient en attaque pour les Celtics, pas non plus appliqués en défense, et l'inquiétude grandissait dans le TD Garden, alors que Luka « Magic » était chaud bouillant.
Moment choisi par Jaylen Brown pour réveiller et initier, avec son omniprésence de chaque côté, un 14-0 qui remettait un gros coup derrière la tête de ses adversaires (86-66).
Le coup fatal ? La réponse est : « oui ».
En effet, Dallas ne parvenait pas à recoller et Boston pouvait se reposer sur son collectif pour tranquillement gérer son avance jusqu'au bout, cette fois-ci.
Malgré une frayeur dans le troisième quart-temps, les hommes de Joe Mazzulla ont fait le boulot (107-89), comme attendu, et ils envoyaient un premier message dans cette série en prenant les commandes de celle-ci.
Pour ses premières Finals, et après cinq semaines sans jouer une seule minute, Kristaps Porzingis a sans doute disputé la meilleure (première) mi-temps de sa carrière NBA.
Utilisé en relais d'Al Horford, il a rapidement mis la défense des Mavericks en pièces, entre ses paniers à mi-distance et ses contres.
Une performance marquante, dont on se remémorera à coup sûr si les Celtics terminent champions, tant le Letton aura offert – presque – à lui seul le Game 1 à son équipe, en la portant sur ses épaules pendant 24 minutes.
Sous l'impulsion de Kristaps Porzingis, donc, les Celtics ont livré une première mi-temps de grande qualité, flirtant avec la barre des 30 points d'avance et déroulant leur basket au fil des minutes.
En réussite à 3 points, malgré une entame délicate, ils ont aussi gagné la bataille du rebond, bien fait vivre le ballon, bloqué la paire Luka Doncic – Kyrie Irving, ainsi que les Texans, en plus de se laisser porter par la main chaude de « KP » et leur supériorité collective.
Du très, très grand basket pour se diriger vers un succès logique et mérité.
Excepté leur réaction d'orgueil de la première moitié du troisième quart-temps, ce à quoi n'est pas étranger Luka Doncic, les Mavericks auront subi la loi des Celtics dans ce Game 1, et pas qu'un peu.
Collectivement, ils n'étaient pas au point et cela se constate rien qu'à leurs 9 petites passes décisives délivrées en cumulé (pour 11 pertes de balle).
Pas non plus adroits à 3 points, ils ont également été victimes de leur incapacité à tenir Kristaps Porzingis avant la pause, ainsi que les shooteurs de Boston, trop souvent ouverts quand le ballon ressortait après des pénétrations.
Si Jayson Tatum ne s'est pas montré convaincant et que Kristaps Porzingis a surtout brillé en première mi-temps, on retiendra le match complet de Jaylen Brown, qui ne s'est pas défilé dans ce Game 1 et qui s'est montré plus régulier que tout le monde.
À souligner : son coup d'accélérateur dans le troisième quart-temps, quand les Celtics étaient dans le dur et qu'ils avaient besoin de quelqu'un pour leur remettre la tête à l'endroit.
Ce dont s'est chargé « JB », auteur d'un poster monstrueux en première période et de deux contres retentissants en seconde.
Pas toujours parfait, notamment à la création, Luka Doncic aura eu le mérite de mettre ses points et d'aider les Mavericks à faire douter, un peu, les Celtics en seconde période (avant qu'ils ne retrouvent leur allant offensif).
En revanche, et en dépit de son expérience des Finals, Kyrie Irving ne s'est pas montré à la hauteur de l'événement et, offensivement, on l'a beaucoup trop vu se casser les dents sur la défense celte (Jrue Holiday en tête), en plus de peiner à convertir les quelques bonnes positions de tir qu'il s'est offertes.
Rebond attendu dès le Game 2, dans cette salle qui ne le ménage évidemment pas avec des sifflets à gogo.
Min = Minutes; Tirs = Tirs réussis/Tirs tentés; 3pts = 3-points/3-points tentés; LF = lancers-francs réussis/lancers-francs tentés; O = rebond offensif; D = rebond défensif; T = Total des rebonds; Pd = passes décisives; Fte = Fautes personnelles; Int = Interceptions; Bp = Balles perdues; Ct = Contres; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain; Pts = Points; Eval = évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.