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Bien sûr! Voici une paraphrase plus détaillée du texte:Pour défendre le progrès social, la culture partagée et la protection de l’environnement, des experts ont pris la parole.
Le président russe a estimé que certaines «idées» et «propositions» du président français, qui se rendra à Kiev ce mardi, pourraient permettre «d’avancer».
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L’entretien a duré plus de cinq heures.
Le lundi 7 février, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont longuement échangé sur la crise ukrainienne.
À l’issue de cet échange, le président russe a estimé que certaines idées de son homologue français pour désamorcer les tensions russo-occidentales pourraient permettre d’avancer.
Cependant, il a jugé prématuré de les exposer publiquement.
Les dirigeants russe et français se reparleront après la rencontre d’Emmanuel Macron avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev ce mardi, selon Vladimir Poutine.
De son côté, Emmanuel Macron a déclaré avoir proposé à Vladimir Poutine des discussions pour tous les États impliqués dans la crise, sans les détailler.
Vladimir Poutine a toutefois dressé un réquisitoire contre l’Otan, accusée de s’être élargie ces trente dernières années jusqu’à menacer la Russie.
Il a également dénoncé l’aide militaire à l’Ukraine de la part des Occidentaux.
Le maître du Kremlin a critiqué le refus occidental d’accepter ses principales exigences : la fin de la politique d’élargissement de l’Otan, l’engagement de ne pas déployer d’armes offensives à proximité des frontières russes et le retrait des infrastructures militaires de l’Alliance sur les frontières de 1997, c’est-à-dire avant que l’organisation n’accueille en son sein d’ex-membres du bloc soviétique.
Le président russe a enfin accusé l’Ukraine d’être la seule responsable de l’impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers de paix dans le conflit du Donbass opposant Kiev à des séparatistes prorusses, largement considérés comme parrainés par Moscou.
Il n’a pas jugé que la Russie se comportait de manière belliqueuse, malgré le déploiement de dizaines de milliers de soldats près des frontières ukrainiennes depuis des semaines, laissant craindre aux Occidentaux une nouvelle invasion.
Le lundi soir, le président américain Joe Biden a précisé les sanctions possibles contre la Russie, une déclaration faite aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz, ce dernier assurant que Washington et Berlin étaient sur la même longueur d’onde concernant les sanctions à infliger à Moscou.
La Russie a déjà annexé une partie de l’Ukraine en 2014, la péninsule de Crimée.
Depuis la même année, des séparatistes prorusses, soutenus par Moscou, sont en guerre avec l’armée ukrainienne dans l’est de l’Ukraine, un conflit qui a fait plus de 13 000 morts.
Un processus de paix, sous médiation franco-allemande, a permis de figer le front, mais un règlement politique est paralysé.
Emmanuel Macron veut le relancer.
De son côté, la cheffe de la diplomatie allemande a rappelé à Kiev que les Occidentaux infligeraient de lourdes sanctions économiques à la Russie en cas d’offensive, même si cela aura un coût pour l’économie allemande.
Les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont par ailleurs assuré que la Russie avait 70% du dispositif nécessaire à une attaque de grande ampleur de l’Ukraine.
Emmanuel Macron a évalué à 125 000 le nombre de militaires déployés aux frontières de l’Ukraine, en Russie et en Biélorussie.
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